Dans les pas des déportés de Auschwitz

Je suis Titouan Laurent en classe de 3e au collège Jules Romains… Témoignage

Le matin du jeudi 8 décembre, dans le cadre d’un voyage pour la mémoire j’embarque avec plusieurs élèves de mon collège au camp de concentration de Auschwitz Birkenau.

7 heures. Depuis le hublot de l’avion je contemple le paysage qui s’expose devant moi : une mer de nuage au lever du soleil. Malgré la fatigue, ce moment est magique car c’est la première fois que je voyage à l’étranger.

10 heures. Arrivé au camp, je suis écrasé par l’atmosphère imposante du lieu aux proportions démesurées.

La guide nous emmène vers des baraques en bois, les déportés séjournaient dans des maisons de vingt mètres de long qui étais construite en bois mais aussi en pierre, ils étaient en moyenne 200 par baraque.

“La baraque toilette” est un endroit morbide où s’alignent 150 trous, sans aucune intimité. Cette pièce m’a provoqué un profond dégoût.

11 heures. Nous nous approchons d’un ensemble de ruines, qui me semblent sans importance particulière… Mais en réalité, la guide nous explique qu’il s’agit de chambres à gaz qui ont été
dynamitées par les SS pour cacher leurs crimes à la fin de la guerre.

14 heures. Direction maintenant le musée de Auschwitz Birkenau qui s’étale dans différents bâtiments de l’ancien camp.

Nous sommes de plus en plus choqués, nous y découvrons des restes : vêtements, valises, lunettes, cheveux, chaussures ayant appartenu aux déportés.

17 heures. Quand nous entrons dans la chambre à gaz nous somme pétrifiées par la vision d’horreur qui se profile devant nous c’était une toute petite pièce qui était tellement lugubre est repoussante qu’elle en devient terrifiante.

22 heures. Quand nous somme arrivée à Nice, nous étions très contents d’avoir vécu cette expérience malgré toutes les horreurs que nous avons vu. Grace a ce voyage j’ai découvert un lieu chargé d’histoire que je n’aurais surement jamais visité.