Lundi 5 décembre 2022 : Rencontre avec l’Autrice Chantal Thomas autour de son « Journal de Nage ». Les élèves de 4ème A, en Lettres avec Monsieur Boutahar et Madame Jullien du CDI dans la Salle de Spectacle de Nice Ouest « La Cuisine ».
L’auteure écrit pendant l’été du confinement 2021, le ravissement de retrouver son corps dans les eux niçoises de son enfance, après avoir tant souffert comme d’autres du confinement parisien.
Ce Journal de Nage dit les impressions vives notées presque chaque jour à la sortie du bain, et lui rappelle des textes écrits par d’autres auteurs illustres appréciés comme Frantz Kafka, Victor Hugo ou les lectures de son été. Comment doter d’une mémoire les traces fugitives dans l’eau ?
Cette rencontre s’inscrit dans un projet à long terme proposé par le Théâtre National de Nice et concernant environ 600 lycéens sur la thématique « Lettres à mon corps » et qui sera présenté du 2 au 5 mai 2023 sur la Coulée verte à différents publics dont des passants. Les comédiens d’un jour diront aussi le corps de leurs propres mots.
Chantal Thomas, interrogée par les acteurs et les élèves a évoqué :
- Les mots par lesquels on se désigne, comptent
- « Je vis avec tous les livres que j’ai lu et lis encore »
- La nage contre le ratatinement du confinement et comme une renaissance
- Le corps de l’autre comme une menace : écrire et publier ce texte comme un témoignage
- Le lecteur est comme un ami anonyme
- Reprendre vie après le confinement
- Chaque livre est une sorte d’épisode, ou le prochain, l’emporte comme un maillon
- Celui ci comme le dernier d’une trilogie
- Etre sensible au pas grand-chose fait partie du plaisir et de l’art de vivre
- Derrière l’écriture, la question est ce qui est l’art d’être heureux
- Recréer par l’écriture des morceaux de son corps
- Le regard des autres façonne les gestes
- Lettres à l’intérieur de mon corps
- Se confronter à la lenteur, flâner avec l’errance
- Le grand ennemi du corps est l’image
- La nage procure un abandon, allège, flotte et tourne le dos aux soucis
- Nager est comme Ecrire : on s’avance dans les mots
- L’œuvre n’existe que parce qu’elle est partagée
- « Eloge de la nage » pour reprendre de l’énergie

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