Lundi 27 février 2023, le Cdi accueille l’écrivain Pascale Perrier, qui, une quarantaine de fois par an, va à la rencontre des élèves dans les classes pour parler de ses livres et mener des ateliers d’écriture. Elle a écrit une centaine de livres, depuis le 1er, il y a 20 ans : « La classe de 5ème ».
Aujourd’hui, c’était la première fois au Collège Jules Romains. Avec la classe des élèves de 5ème C. Le livre en question s’intitule « Les silences du rouge-gorge ». Il est né d’un regard, pendant une de ces rencontres littéraires au Collège. Un regard triste et bouleversant d’un enfant qui a pu dire à la fin de la séance d’un livre présenté, combien ce livre l’avait aidé dans sa solitude d’enfant battu. Alors Pascale Perrier a écrit la maltraitance pour ce garçon et tous les autres enfants dans cette situation.
L’auteure a apprécié de redécouvrir son livre sous différentes formes : présentation sensible des deux héros, la boîte diorama de Nadine « Handicap du Cœur », 1èrede couverture, affiche d’appel des services sociaux (3646), extrait théâtralisé, BD, questions posées et questions spontanées, carte de remerciements d’élèves, slam :
Pascale Perrier a répondu à des questions diverses : les différents métiers autour de la fabrication d’un livre… elle gagne 0.80 euros pour un livre vendu 10 euros… pourquoi elle écrit des histoires depuis qu’elle est toute petite… écrire est difficile : il faut se relire, réécrire, ce livre a été réécrit une seconde fois, intéresser un éditeur… faut-il avoir 18 ans pour publier…
Peu satisfaite de son prochain titre, Pascale Perrier évoque son prochain livre qui va sortir en septembre. L’histoire contemporaine se passe en Australie, il y est question d’or, et de la relation entre un père et sa fille. Les élèves de la classe de 5ème C doivent lui faire des propositions de titre : tous sont relevés ! Ensuite l’atelier d’écriture commence sur le thème de Nice.
Après la pause repas, de 12 h 45 à 13 h 30, Pascale Perrier participe au Club Lecture, en écoutant les commentaires des lires lus pendant les vacances d’hiver, dont un de ses titres de science-fiction : « Les terres interdites ». Elle est sommée de rendre compte de la mort du personnage très attachant « Brune » et répondre à la question « pourquoi faire mourir un personnage »…
Chaque histoire à sa logique, ses aventures et parfois un héros rencontre la mort, car il n’y a pas d’autre choix. Pascale Perrier avoue avoir pleuré quand son personnage est mort… Un bon livre, ce n’est pas seulement ressentir des émotions, c’est aussi le surgissement de l’inattendu. Comme dans la vie.
Régine Jullien et Gauthier Ponza
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