Le 14 mars 2019, nous avons visité le camp des Milles à Aix en Provence, qui était à la base une tuilerie ayant fait faillite et qui fut transformée en camp d’internement transitoire sous le régime de Pétain.
Nous avons eu une guide à notre disposition qui nous a raconté l’histoire de ce site où plusieurs milliers de juifs ont été internés.
On a commencé par la visite d’une salle où étaient affichées des cartes d’identités de personnes juives ayant été déportées. Parmi elles, beaucoup d’enfants. Un gros registre était à notre disposition à l’entrée, répertoriant les noms des juifs français qui ont été déportés.
Des hommes, femmes et enfants d’origine juive y étaient enfermés. Les femmes et les enfants dormaient au deuxième étage. Certaines d’entre-elles se sont suicidées en sautant par les fenêtres, leurs enfants dans les bras.
On pouvait compter beaucoup d’artistes dans le camp des Milles. Il y avait un cabaret où les hommes jouaient des pièces de théâtre et une autre salle qui permettait à certains de faire des activités artistiques telles que de la peinture.
La visite s’est terminée par une projection d’un film sur les différents génocides : juif, tzigane et rwandais. Ce site est devenu un lieu de mémoire pour que l’on n’oublie pas ce qu’il s’est passé et qu’on ne reproduisent plus ces atrocités.
Ce qui nous a le plus marqué ce sont les vidéos et les témoignages des déportés, les photos des enfants ainsi que leurs cartes d’identités avec écrit JUIF en gros, « la fenêtre des suicides » d’où se jetaient les femmes et leurs bébés.
« J’étais peinée, énervée et même dégoûtée des personnes qui ont fait ça ».
« J’ai trouvé cette visite touchante car des milliers d’enfants même très jeunes, ont été tués ».
« J’ai été choquée par les conditions de vie atroces ».
« Ce qui m’a le plus marqué, c’était le froid dans le camp ».
« J’ai ressenti un profond dégoût envers l’humanité. »
« J’ai ressenti de la tristesse envers la communauté juive et du soutien car aucun être humain ne mérite ce qui leur est arrivé. »
« C’était bizarre de se retrouver dans un endroit où des gens ont vécu un long moment de souffrance pour ensuite se faire tuer. »
Merci aux élèves de 3B et 3D pour leurs témoignages!
Article rédigé par Mme Tabet et Mme Lecouffe
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